Comment bien choisir son casque à vélo ?

Choisir son casque de vélo est souvent la première décision importante qu’un cycliste doit prendre lorsqu’il souhaite faire du vélo son mode de transport principal.

Il faut s’assurer que le casque soit à la bonne taille, qu’il réponde à notre utilisation quotidienne, qu’il nous protège correctement et qu’il soit suffisamment esthétique pour qu’on prenne plaisir à le porter.

Donc quand on se retrouve face à la multitude de casques en vente sur le marché, on peut prendre peur. Mais ce n’est pas une excuse pour ne pas porter de casque quand on fait du vélo ! Si vous avez un accident, vous êtes bien plus protégé si vous portez un casque que sans. Cela réduit par exemple le risque de fracture du crâne ou de lésions cérébrales graves. Une voiture qui grille un feu et on se fait percuter.

Donc ne plaisantez pas avec la sécurité : portez un casque adapté. En plus, vous donnez le bon exemple aux enfants que vous croisez (si les adultes ne portent pas de casque, les enfants ne comprennent pas pourquoi ils devraient en porter après tout). Dernier petit atout du casque : il vous protège des intempéries et s' il est équipé de parties réfléchissantes ou qu’il est coloré il vous rend plus visible sur la route.

Dans cet article, nous allons vous aider à y voir plus clair dans l’ensemble des gammes de casques afin de vous aider à choisir votre casque vélo idéal.

Petit historique du casque

Le casque, aujourd’hui on en parle beaucoup. C’est un élément essentiel de l’équipement du cycliste. On ne rigole pas avec la sécurité de sa tête. Mais cette mentalité et cette volonté de se protéger n’ont pas toujours été de vigueur. Avant, les cyclistes roulaient la tête libre, les cheveux aux vents. S’ils tombaient, tant pis. Il a fallu attendre qu’une légende du vélo le généralise dans les années 1940. En 1946, Jean Robic, figure emblématique du monde du vélo, fait une chute grave lors de son trajet Paris-Roubaix. À partir de ce moment, il commence à porter un casque pour se protéger le crâne. L’idée ne fait pas l’unanimité et Jean Robic est d’abord moqué, puis peu à peu imité dans les courses à risques comme le Paris-Roubaix ou les compétitions de cyclo-cross. Il faut dire qu’à l’époque la sécurité n’est clairement pas une priorité ni un enjeux pour la population. Il faudra attendre les années 1970 pour que le casque commence à être développé. A cette époque, le cyclisme s’internationalise, les compétitions internationales se multiplient et on peut observer ce que font nos camarades de l’autre bout du monde.

Aux Etats-Unis, les entreprises prennent exemple sur les casques de moto pour développer des casques de vélo, que les américains adoptent rapidement. Les français prennent vite exemple sur leurs concurrents pour se protéger la tête. Mais le casque ne fait toujours pas sensation. Dans les années 1990, l’UCI (Union Cycliste Internationale) tente d’en imposer le port en compétition. Les contestations se multiplient jusqu’à l’organisation de grèves pour protester contre cette obligation. Finalement, un cycliste décède pendant la course Paris-Nice de 2003. Son médecin indique que la fracture du crâne qui a entraîné sa mort aurait pu être évitée par un casque. Depuis, l’UCI a rendu obligatoire le port du casque lors des compétitions, et celui-ci s’est petit à petit intégré à l’équipement de base des cyclistes. Les casques sont aujourd’hui des équipements toujours plus technologiques et innovants.

Bien choisir la taille de son casque vélo

Comment bien mesurer son tour de tête pour un casque vélo ?

La majorité des guides de tailles s’expriment en centimètres.

Pour mesurer votre tour de tête, rien de plus facile !

Il vous suffit de vous munir d’un mètre et de l’envelopper autour de votre crâne comme sur l’illustration ci-contre.

Le plus important lorsque vous mesurez votre tour de tête, et c’est une condition essentielle pour bien choisir votre casque vélo, c’est de mesurer aux bons endroits. Assurez-vous donc de passer le mètre au milieu du front à l’avant et sur la bosse occipitale à l’arrière (le point culminant de votre crâne).

Vous n’avez pas de mètre ? Pas de soucis ! Un câble de téléphone, un lacet ou n’importe quelle ficelle fera l’affaire. Il faudra quand même posséder une règle pour pouvoir mesurer le résultat final. Et voilà !

Vous connaissez désormais votre tour de tête. Qui a dit que c’était compliqué ?

De manière générale, un tour de tête se situe entre 53 et 60 centimètres et les casques se déclinent en taille S, M ou L. On pourra “normer” les tailles pour les femmes entre 55 et 59 cm quant aux hommes entre 57 et 61 cm mais cela reste à titre indicatif. Certaines marques préfèrent décliner leurs modèles en plus de versions, d’autres optent pour une molette adaptable. C’est le cas par exemple des marques Thousand et Kask. Cela assure un maintien parfaitement adapté à votre crâne.

S’assurer du maintien du casque de vélo

Même en ayant une connaissance parfaite de son tour de tête, il se peut que les tailles de casques nous jouent des tours. A l’instar des vêtements, il se peut qu’une marque taille plus grand qu’une autre. Lorsque vous recevez votre casque, positionnez le sur votre tête et réglez-le comme il convient.

Comme nous le mentionnions, certains casques possèdent une molette ajustable à l’arrière pour faciliter le maintien. Secouez ensuite votre tête de gauche à droite. Le casque doit entraîner votre cuir chevelu, mais pas votre peau. Il ne doit pas non plus être trop lâche sinon il ne vous protégera pas en cas de choc. L’idée est qu’il bouge légèrement, mais pas trop, et qu’il ne vous fasse pas mal.

Lorsqu’il faut choisir un casque vélo, l’idée reçue est de croire que le casque doit être vissé à votre crâne pour ne plus jamais bouger, mais il doit adhérer à vos cheveux et faire corps avec eux. Pas plus. Pas moins.Si c’est le cas, alors vous avez la taille parfaite de casque pour vous !

Homologation et sécurité des casques de cyclistes

L’ensemble des casques vendus sur notre site sont homologués et répondent a minima aux normes légales européennes. Pour qu’un casque soit mis en vente sur le marché, il doit répondre de la norme EN1078+A1, c'est-à-dire qu’il doit être testé sur des impacts à 20km/h sur une enclume plate et sur un angle.

Malheureusement, les impacts à vélo sont parfois plus variés (surtout lorsqu’on fait du vélo de route ou du VTT) et cette norme ne permet pas de couvrir l’entièreté des risques.

En effet, elle ne couvre que les chutes ou il n’y a pas de rotation de la tête … C’est pour cela que les constructeurs ont développé des technologies de plus en plus intelligentes et capables de contrer toute sorte d’impacts.

La technologie la plus répandue reste la technologie MIPS, mais il en existe d’autres comme les technologies SPIN, Fox Fluid Inside ou encore WaveCel. Il existe aussi différentes normes comme la norme CE.

Lorsqu’on choisit un casque de vélo, il est important de s’assurer de la qualité de celui-ci. Un bon moyen de le faire et de regarder en détail les différentes technologies qu’il embarque.

De quoi est composé un casque de vélo ?

Pour bien comprendre comment est composé un casque, il est important de détailler chacune de ses parties.

Une coque extérieure, qui suivant les modèles, peut être composée de PVC, de polycarbonate, ABS. La coque extérieure d’un casque de vélo peut même être renforcée par des pièces de carbone. S’ajoute à la coque extérieure un vernis, souvent de couleurs ou à motifs selon le design, qui protège des petits éclats ou rayures.
Une coque intérieure, primordiale car elle assure la majeure partie de la sécurité de votre casque de vélo. Celle-ci est moulée à la coque extérieure en petites perles de polyester afin d’obtenir une forme identique à la coque extérieure et donc de ne faire “qu’un”. Pour un surplus de résistance, il est possible de se procurer un casque avec des éléments de kevlar, aramide, nylon ou carbone mélangé.
Les trois dernières composantes viennent ici rajouter du confort à votre utilisation : les sangles de serrage, les coussinets ou encore les molettes de serrage. Leur but ? Ajuster le casque à votre forme de crâne et donc améliorer le confort de vos trajets quotidiens.

La technologie MIPS

La technologie MIPS, pour Système de Protection d’Impact Multi-directionnel (Multi-directional Impact Protection System), apparaît sur le marché pour la première fois en 2007.

Aujourd’hui, cette technologie se retrouve dans de nombreux casques et s'étend à l’international.

L’avantage de la technologie MIPS ? Les casques qui l’ont adoptée offrent une meilleure sécurité et permettent de mieux répartir les chocs en cas de chute.

Comment ça marche ? Imaginez un “deuxième crâne” sur votre crâne qui va “glisser” en cas d’impact et imiter le liquide céphalorachidien.

Ainsi, les chocs ressentis sont moins importants et les risques d’accidents graves sont limités.

A l’instar de la norme EN1078+A1, les casques équipés de la technologie MIPS gèrent mieux les impacts angulaires et ceux qui entraînent une rotation de la tête.

La technologie MIPS permet également une liberté de mouvement de notre tête de l’ordre de 10 à 15 mm. Elle prend généralement la forme d’un liner transparent ou d’élastiques jaunes et se positionne à l’intérieur du casque.

C’est aujourd’hui l’une des meilleures technologies intégrées aux casques et aussi la plus répandue.

La technologie SPIN

Développée dans la suite de la technologie MIPS et en collaboration avec celle-ci, la technologie SPIN (pour Shearing Pads INside) reprend le même principe.

La principale différence réside dans l’intégration du système dans les casques. Là ou les casques MIPS sont équipés d’un liner, les casques SPIN ne possèdent que la mousse de protection traditionnelle des casques à l’intérieur de laquelle se trouve un gel capable de s’étirer en cas de choc.

Cette technologie est réservée pour l’instant aux casques de la marque POC. Elle permet de réduire les impacts rotationnels comme sont capables de le faire les casques MIPS.

La technologie QUIN

La technologie QUIN, développée par la marque Abus est une technologie de casque révolutionnaire.

Les casques Abus QUIN sont équipés d’une puce et d’une balise GPS et SOS.

Grâce à un accéléromètre intégré, le casque est capable de détecter et de mesurer les chutes.

Si vous chutez, votre localisation ainsi qu’un message d’alerte sont envoyés à une personne choisie au préalable.

N’ayez plus peur de faire du vélo seul, votre casque permettra aux services de secours de vous trouver.

Le port du casque de vélo est-il obligatoire ?

Pour les cyclistes adultes, il n’y a aucune obligation légale de porter un casque lorsqu’on fait du vélo. Cependant il est fortement recommandé !

En revanche, si par le passé les mineurs étaient dans la même situation que les adultes concernant le port du casque de vélo, désormais les mineurs de moins de 12 ans ont l’obligation d’en porter un. Un enfant, même maître de son vélo peut être dangereux, peut rouler vite, faire des écarts, ou ne pas regarder autour de lui. Il est nécessaire de le protéger au maximum.

L’obligation reste tout aussi valable si l’enfant ne pédale pas lui-même en tenant le guidon. En tant que simple passager (même dans une remorque), le casque de vélo est obligatoire.

Le risque est d’autant plus important si vous roulez à vélo en ville avec votre enfant. La multitude d’automobilistes, de motards, de bus, et même d’autres vélos rend les trajets en vélo dangereux pour un enfant. Un adulte, contrairement à un enfant, aura le réflexe de se protéger le visage en cas de chute.

De plus, le corps d’un enfant reste plus fragile que celui d’un adulte, d’où l’importance de protéger la tête des enfants qui font du vélo.

Quelles qualités chercher dans un casque ?

Compromis entre l’esthétisme et la praticité

“Tu n’as vraiment pas une tête à casque”

Vous avez peut-être déjà entendu cette phrase … Rassurez-vous, elle est fausse ! Tout le monde peut porter un casque. Il en existe pour toutes les morphologies, pour tous les styles et pour toutes les utilisations.

Lorsqu’on doit choisir un casque vélo, plusieurs facteurs rentrent en compte : du poids aux aérations, en passant par les homologations ou encore l’esthétisme … Aucun de ces points n’est à négliger, et il est important de trouver le bon compromis entre eux.

Un casque très aéré ou léger sera parfois moins esthétique. De même, un casque très sophistiqué pourra être inadapté pour les trajets longs. Il faut donc regarder chaque spécificité de chaque casque.

Aérations, poids, casque couvrant … Qu’est-ce qu’il me faut ?

Chaque cycliste parcourt, quotidiennement, un itinéraire qui lui est propre. Certains parcourent moins de cinq kilomètres, d’autres plus de vingt ; certains vivent dans une région majoritairement ensoleillée, d’autres affrontent la pluie régulièrement ; certains encore ne roulent que sur du plat tandis que d’autres jalonnent montées et descentes … Bref, chaque cycliste à des besoins différents.

Choisir son casque vélo est donc un choix individuel et nous ne pouvons que vous conseiller un type de casque en fonction de votre activité.

C’est quoi, un bon casque vélo ?

Un bon casque est un casque qui couvre l’arrière de la tête.

Saviez-vous qu’en ville la plupart des chocs à vélo se font à l’arrière ? Un casque couvrant permet donc d’éviter les mauvaises surprises et d’assurer la protection nécessaire aux citadins.

Un bon casque de vélo, c’est également un casque qui n’est pas trop lourd. Si on peut penser qu’un casque lourd est synonyme de protection, il deviendra également un poids (littéralement) sur de longues distances. Un casque de cyclisme trop lourd entraînera des douleurs dans la nuque et deviendra rapidement très désagréable à porter.

Quel casque de vélo acheter pour la ville ?

Pour les trajets courts réguliers ou des trajets en ville.

Si vous vous déplacez sur des trajets courts de manière régulière (trajet de moins de dix kilomètres), nous vous conseillons d’opter pour un casque respirant et esthétique.

Un casque vélo de ville respirant, qui couvre correctement l’arrière de la tête et qui n’est pas trop lourd pour assurer un maximum de sécurité.

En ville, notamment à Paris, plusieurs enquêtes ont révélé que la plupart des chocs se faisaient pas l'arrière, il est donc primordial d’avoir un casque qui recouvre bien l’arrière de votre crâne.

Le meilleur casque de vélo ville sera celui qui vous assurera à la fois sécurité et style sur votre vélo.

Pour les trajets longs ou des trajets en campagne

Un casque de vélo léger et bien aéré pour éviter la surchauffe, qui couvre bien l’arrière de la tête si possible.

La partie respirante de votre casque ne doit pas devenir la partie négative de votre casque en réduisant de façon très significative la partie extérieure coquée.

Vous devez vous procurer un casque homogène : à la fois respirant, léger et avec un design qui vous plaît ! Car oui rouler en vélo ne veut pas dire “ne plus faire attention à son style”.

Les types de casque de vélo

Casques vélo urbains

Le casque de vélo urbain est LE casque pour les cyclistes qui pédalent en ville (vélotaffeurs).

Le casque urbain se démarque nettement d’un casque de vélo sportif, avec une forme bien plus arrondie pour couvrir la plus grande surface de la tête possible.

Si vous cherchez à rallier vos trajets quotidiens avec un casque qui vous permettra de pédaler confortablement en ne négligeant pas le confort alors les casques urbains sont faits pour vous !

Voici une sélections de casque de vélo parfait pour la ville :

Casque de vélo avec visière Cadence

Marko

Casque vélo urbain avec visière

KASK

Casque lumineux

Nutcase

Casques vélo rétro et vintage

Les casques rétros ou vintages sont devenus très populaires ces dernières années avec la progression des petits trajets quotidiens. Ces casques sont ni plus ni moins des casques urbains classiques inspirés de design vintage avec des détails ou motifs rappelant les années 50/60.

Quelques petites sélections de notre site:

Casque Ino avec visière

Egide Paris

Casque Re-Cycle

Dashel

Casque de vélo urbain Heritage

Thousand

Casques vélo pliables

Si votre casque vous encombre ou si vous trouvez qu'il est difficile de le transporter lorsque vous descendez de votre vélo, alors ce type de casque est fait pour vous !

Les casques pliables dépasseront toutes vos espérances en réduisant en moyenne par 3 le volume d’un casque vélo classique.

Si vous cherchez un casque élégant, léger et super compact pour l'emmener partout avec vous, c'est désormais possible.

Idéal pour les cyclistes urbains, les casques pliables allient ingéniosité, élégance et sécurité. Ils se replient sur eux mêmes en un claquement de doigts. Vous pouvez même le glissé dans votre sac à dos !

Quelques petites sélections de notre site:

Casque pliable Closca

CLOSCA HELMET

Casque pliable Plixi Fit

Overade

Casques vélo lumineux

Lorsque l’on veut se déplacer à vélo, la sécurité reste l’un des facteurs dès plus important. Être visible à vélo est un point non négligeable à votre sécurité.

Les marques d’équipements et d’accessoires vélo ont une la bonne idée de concevoir des casques lumineux.

Ces casques lumineux projettent un signal lumineux sur la coque extérieure, la molette ou encore la visière. Vous pouvez même combiner avec des accessoires qui viennent s’ajouter à votre casque actuel.

Chaque ajout de sécurité en plus lorsque vous roulez peut faire reculer un peu plus l’accident…

Quelques petites sélections de notre site:

Casque lumineux

Nutcase

Éclairage arrière USB

Bern

Casques vélo avec visière

De plus en plus de cyclistes se déplacent avec des casques ressemblant étrangement à des casques de moto ou pour les plus imaginaires d’entres nous à des pilotes d’avions.

Les casques de vélo urbains à visières sont devenus des best-sellers de par leur design mais surtout de par leur utilité !

La visière sera extrêmement précieuse face aux intempéries, face au soleil l’été ou encore contre les éventuelles projections.

Quelques petites sélections de notre site:

Casque vélo Quartz Visor Led USB

Cairn

Casque avec visière Tandem

Marko

Casque Lifestyle avec visière

KASK

Casques vélo enfant

Le port du casque, pour les enfants de moins de douze ans, est devenu obligatoire en 2017.

Cette loi portant sur la sécurité routière oblige nos enfants à se protéger, est-ce réellement quelque chose de discutable ?

C’est pourquoi de plus en plus de marques lancent leur gammes pour les plus petits cyclistes !

Quelques petites sélections de notre site:

Casque enfant vélo 2 à 5 ans

Bern

Casque enfant 5 à 14 ans Nino 2.0

Bern

Comment bien porter son casque ?

Une fois le choix du casque fait, il ne reste plus qu’à le mettre et à enfourcher son vélo. Encore faut-il savoir comment bien positionner son casque. Car un casque mal positionné, c’est une moins bonne protection en cas d’accident.

Bien porté, votre casque devrait arriver environ deux doigts au-dessus de vos sourcils. Si l’espace entre vos sourcils et le casque est plus petit que deux doigts, l’arrière de votre tête est moins protégé. Et si l’espace est supérieur à deux doigts, alors dans ce cas c’est l’avant de votre tête qui est moins bien protégée. Une fois bien positionné, il faut serrer le casque pour qu’il tienne bien sur votre tête.

Le casque doit tenir en place même si les sangles latérales ne sont pas attachées.

Enfin : les sangles latérales. Il est très important de bien ajuster ses sangles latérales pour éviter que le casque ne tombe en cas de choc, ce qui empêche évidemment toute protection. Les sangles latérales doivent former un V autour de vos oreilles, sans y toucher. Des sangles bien ajustées doivent rester confortables, vous ne devez pas être étranglé ou compressé sous vos sangles. Une fois les V bien formés autour de vos oreilles, vous pouvez accrocher les deux sangles entre elles à l’aide d’une sangle jugulaire. Celle-ci doit arriver sous le menton, bien au centre. Vous devez passer au maximum un doigt entre votre menton et la sangle.

Quels sont les accessoires pour casques ?

Deux types d’accessoires existent pour les casques, ceux qui concernent le design du casque pour pouvoir finalement le “personnaliser”, et ceux pour accroître l’aspect sécuritaire.

La personnalisation de son design de casque est possible principalement avec des stickers ! Votre casque est un peu terne ? Une multitude de stickers réfléchissants plus délirants les uns que les autres s’offrent à vous ! À coup sûr, ils satisferont vos envies de décorer. Que vous souhaitez décorer votre casque rétro typé course automobile, mettre des logos, ajouter vos initiales… tout est devenu possible avec les stickers. On retrouve même des gammes réfléchissantes qui allient design et sécurité avec des motifs pouvant même aller pour les enfants pour donner envie à nos petits bouts de monter sur leur monture !

Après avoir personnalisé votre casque, songez à vous informer sur des accessoires qui pourraient vous être utiles à votre sécurité pour vos trajets quotidiens.

Tous les accessoires d’aspect lumineux ou même des éclairages à proprement parler peuvent être rajoutés sur un casque. Bien qu'il existe des casques vélo urbains sur lesquels un système lumineux est directement intégré, vous pouvez si vous le souhaitez en ajouter sur un casque qui n’en dispose pas. Cela vous permettra d’être mieux vu en cas d’intempéries ou de lumière sombre.

Avec le développement du “vélotaff”, de plus en plus de vélotaffeurs disposent de lumières clignotantes, que ce soit sur leur sac à dos, vêtement ou casque.

Ces éclairages viennent s’ajouter sur les deux côtés de votre casque et grâce à une petite télécommande fixable sur votre guidon vous pouvez assurer votre sortie de rond point ou virage tout en sécurité. Un autre accessoire de casque qui concerne la sécurité est le capteur de chute. Développé il a quelques années maintenant, sa commercialisation et son utilisation connaissent une accélération fulgurante. Un grand nombre de marques très réputé dans le milieu du vélo s'empare de cette technologie. Au départ conçu pour les coursiers et VTTistes, le capteur de chute a très vite gagné du terrain sur les cyclistes citadins. Aujourd’hui, ces mêmes cyclistes utilisent ces petits capteurs pour assurer un suivi et une sécurité sur leurs trajets quotidiens. Très facile d’utilisation, il vous faudra simplement vous procurer un de ces capteurs, le disposer sur votre casque puis le paramétrer avec votre smartphone puis le tour est joué ! Une fois activé, le capteur analyse votre mouvement. En cas de choc avec un temps d'arrêt conséquent, le contact d’urgence renseigné sur l’application sera automatiquement appelé..

Le prix ? Comptez environ 50€ et plus en fonction des marques pour ce petit bijou de technologie.

Un petit peu onéreux mais ne vaut-il pas l’effort financier pour que vous puissiez rouler tous les jours avec un maximum de sécurité ?

Quand changer son casque de vélo ?

Une fois la sélection du casque effectuée, la question que l’on pourrait se poser est la suivante : quelle est sa durée de vie ?

Généralement, il faut changer son casque de vélo tous les deux à trois ans pour un cycliste quasi quotidien et cinq ans pour un cycliste qui ne roule pas tous les jours ! En revanche, certaines circonstances d'utilisation peuvent entraîner le changement impératif du casque de vélo

Lors d’un choc important : à savoir que la conception du casque est faite de sorte à protéger “qu’une seule fois”. C’est pourquoi, il est fortement conseillé de le changer après tout type de choc important même si la date d’achat est relativement proche. Pas forcément visible, la partie fragilisée ne va plus absorber les chocs comme à son initial. (Bon à savoir certaines marques offrent des bons de réduction en cas de renvoi d’un casque après une chute pour “inciter” ses consommateurs à faire attention à leur sécurité 😉).
Sangles du casque abîmées : il est très important de vérifier régulièrement les sangles de son casque (serrage OK, bon aspect visuel) pour la simple et bonne raison que si ces dernières étaient amenées à être défectueuses alors elles ne pourraient plus garder leur rôle d’attache en cas de chute et donc la possibilité au casque d’être éjecté en cas de choc important.
Défauts quelconques sur le casque : il faut vous assurer que votre casque se porte aussi bien que vous ☺! Si vous constatez un aspect anormal (bosse, fissure, rayure, …) du casque, rendez-vous chez un spécialiste pour qu’il puisse visualiser l’état du casque, et au besoin procéder à son changement. Pensez-bien également à vérifier la coque intérieure avec son polystyrène qui, agissant comme réel amortisseur, doit être en parfait état pour être optimal.

le 22/03/2023

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