Nos 10 bonnes raisons de prendre son vélo pour aller à la gare

1. Le vélo diminue fortement les risques de maladies

On l’observe depuis déjà très longtemps dans les pays où la part modale du vélo (nombre de déplacements à bicyclette parmi l’ensemble des déplacements) est importante : la pratique régulière du vélo, même pour une courte distance, participe fortement à réduire le risque de cancers, maladie cardio-vasculaire et bien d’autres. En détail, 30 minutes de vélo par jour, 5 jours par semaine, permettent : 

• 30% de baisse de la mortalité précoce (selon une étude conduite au Danemark dans les années 2000 sur 30 000 femmes et hommes)

• 45% de diminution du risque de cancer (selon des chercheurs de l’université de Glasgow qui ont suivi un groupe de 260 000 personnes, dont des cyclistes, pendant 5 ans)

• 46% de diminution du risque de maladie cardio-vasculaire (même source)

• et au moins 20% de diminution du risque de diabète de type 2 (encore la même source)

Cerise sur le gâteau : 30 minutes d’activité physique quotidienne favorisent l’endormissement et améliore la qualité de votre sommeil.

2. Enfin envie de se garer !

On est en bonne santé… et on se gare plus rapidement qu’en voiture ! D’autant qu’en Île de France, le nombre de places de stationnement vélo à été multiplié par deux en 3 ans.

Et quand il s’agit de se garer à la gare, Île de France Mobilités et SNCF Gares & Connexions mettent à la disposition des cyclistes un système qu’on a testé et approuvé ! 

Ce service dispose de deux types d’abris : 

• Les abris vélos ouverts en libre d’accès : Sous formes d’arceaux abrités, ils sont accessibles gratuitement et sans abonnement. 

• Les parkings fermés sécurisés : Accessibles 24h/24h et 7j/7, gratuits avec un passe navigo ou sur abonnement.

Ces abris peuvent proposer des services annexes, tels que des pompes à vélo, des kits réparation, des prises de recharge pour un vélo électrique. 

Retrouvez toutes les infos et les modalités d'abonnement ici !

3. Le vélo, parfait pour le summer body et pour une super forme

En plus de diminuer le risque de maladies, le vélo améliore vos performances physiques sans vous abîmer le corps, bien au contraire.

Pratiqué en douceur, le vélo stimule les muscles sur la durée et participe ainsi à affiner la silhouette, comme les sports d’endurance.

Et comme le vélo est une activité physique sans support de poids par les articulations, (comme la natation) on s’épargne les genoux et les chevilles, tout en stimulant de très nombreux muscles (eh oui, le vélo, ce n’est pas que dans les jambes, les bras et le tronc sont aussi stimulés). Les articulations et les ligaments sont ainsi protégés, alors que vos muscles sont sollicités en douceur !

Par ailleurs, dans le cadre d’un trajet quotidien sans recherche de performance physique, le vélo stimule les muscles en douceur ce qui participe à maintenir l’éveil musculaire, tire sur les os sans les abimer et ainsi stimule la production osseuse, avec pour conséquence de faire reculer l’ostéoporose. 

4. Un moyen de transport rapide et efficace

Selon les sources, les chiffres diffèrent mais la conclusion est toujours la même : dans les grandes villes françaises, on roule en moyenne plus vite à vélo qu’avec tout autre moyen de transport individuel, même sans vélo électrique.

Par exemple, à Paris, on roule en moyenne à 16 km/h à vélo, contre 14 en voiture. Comptez donc en moyenne 36 minutes pour traverser la ville avec un vélo électrique et 55 avec un vélo classique.

5. Le vélo est bon pour le moral…

Comme tous les efforts physiques, la pratique du vélo libère des endorphines et participe ainsi à votre bien être psychique. En plus, il stimule votre sens de l’équilibre et votre concentration sur le trajet. Tous ces facteurs combinés participent fortement à réduire le stress et augmentent vos capacités de concentration et de décision.

6. …mais aussi pour la productivité.

Et qui dit augmentation de la concentration, dit aussi augmentation de la productivité. En détail, cela s’explique d’une part par la stimulation de la concentration sur le trajet (la vigilance et l’équilibre vous réveillent le matin) et par l’augmentation de l’oxygénation des organes et plus particulièrement du cerveau. En effet, en respirant plus fort dans le cadre de votre trajet, tous les organes bénéficient d’un meilleur apport en oxygène. Par ailleurs, on sait désormais que les cyclistes tombent moins malades et sont donc mécaniquement plus productifs.

7. On pédale pour économiser 

Argument massue : le vélo fait partie des moyens de transport les plus abordables qui soient. Pour un bon vélo classique, il faut compter 500€, 1500€ pour un bon vélo électrique.
Et ensuite, adieu le carburant, l’assurance, la place de parking, les péages ou les échéances de prêt. Et si vous avez déjà une voiture, sachez que désormais, de nombreuses assurances font baisser la facture si vous roulez moins, par exemple grâce au vélo.

En moyenne, on calcule que le coût d’un trajet quotidien de 10 km revient à 100€/an à vélo contre 1000€ en voiture !

En plus, les entreprises et administrations sont de plus en plus nombreuses à proposer le forfait mobilité durable (FMD), l’équivalent de l’indemnité kilométrique voiture, mais pour le vélo et les mobilités douces. Encore un moyen de rentabiliser la bicyclette, parlez-en à votre employeur !

8. Pédaler, c’est bon pour nos impôts 

En plus des économies à titre perso, parlons impôts ! On l’a vu, le vélo entraîne une ribambelle d’effets positifs pour la santé et sur la productivité et donc aussi pour la sécu : d’une part on est moins malade et donc on coûte moins cher en soins de santé, et d’autre part l’augmentation de notre productivité augmente les richesses du pays et donc les caisses de l’état.

En plus, il faut prendre en compte un autre facteur, de plus en plus surveillé par les collectivités territoriales : le coût d’infrastructures. En effet, construire une piste cyclable revient nettement moins cher que toutes les autres infrastructures de transport, sauf les trottoirs. En plus, les cyclistes sont les usagers qui usent le moins leur infrastructure, après les piétons. 

Et pour cause, un.e cycliste sur un vélo, c’est léger, ça prend peu de place et ça use donc très peu la route, comparé à la voiture et aux transports en commun. L’impact sur l’environnement est d’autant plus faible que le vélo ne fait aucun bruit !

9. Chaque jour une nouvelle aventure, chaque jour une nouvelle découverte

En vous déplaçant à vélo, vous allez découvrir tout ce à côté de quoi vous êtes passé.e pendant si longtemps, et ce pour deux raisons : 

• D’abord, à vélo on roule doucement et sans pare-brise, donc on voit ce qu’on ne voit pas nécessairement par ailleurs.

• Et ensuite, souvent, on change d’itinéraire : fini la voie rapide et bonjour les petites rues, voir les routes de campagne

Et tout ça, franchement, c’est le meilleur. Créer un itinéraire à vélo, c’est comprendre la géographie de la ville, passer là où on ne passait pas, découvrir des lieux et des paysages…

Ça nous inspire d’ailleurs le dernier point !

10.  C’est peut-être le début d’un grand voyage

Car oui, aller à la gare à vélo, ça peut être pour se rendre au bureau, mais parfois, c’est juste le premier tronçon d’un trajet plus long. Qu’on mette le vélo dans le transilien ou dans le TGV, l’intermodalité, c’est aussi pour voyager. Certain.e.s font le tour du monde à vélo, d’autres commencent plus soft, en longeant la Loire ou en reliant Notre Dame de Paris au Mont Saint Michel. Quoiqu’il en soit, chez JSAV, tous les cyclo-voyageurs qu’on connaît ont commencé par du “vélotaf”. Et ça a mal fini ! ;-)
Envie de vous y mettre ? Découvrez nos itinéraires de prédilection pour vos premiers voyages à vélo.